Le magazine du vélo de montagne (VTT)
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Prévention des risques de blessure en mountain bike

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Je Porte Un Casque
  1. Les règles élémentaires de prudence
  2. Les principaux types de blessures
  3. Les mesures de sécurité
  4. Les mesures de sécurité actives
  5. Les mesures de sécurité passives
  6. Savoir se protéger et protéger les autres
  7. Licences et assurances
  8. La sécurité, tout un programme

La pratique du vélo tout terrain est considérée comme un sport à risque qui peut occasionner de graves blessures pour les imprudents.

Sans dramatiser, pratiquer en sécurité nécessite de prendre quelques précautions dont voici le rappel des règles de base.

Nous allons évoquer dans cet article les règles de sécurité inhérentes à la pratique du vélo tout terrain, c'est à dire hors des sentiers battus, loin des voies ouvertes à la circulation qui sont réglementées par le code de la route.

Si vous êtes amené(e) à circuler sur la route, voici un rappel des règles à respecter.

Le logo qui sert de miniature pour illustrer cet article est celui de l'association « Je Porte 1 Casque ». Son but est de sensibiliser et non d’OBLIGER le port du casque dans les activités comportant des risques. Son slogan est « Ta tête c'est pas une pastèque » et nous ne pouvons que vous recommander d'adhérer à une telle initiative.

Les règles élémentaires de prudence

Est-il nécessaire de rappeler que le vélo tout terrain est une activité à risque qui se pratique souvent dans des endroits isolés ? Le bon sens sera souvent le meilleur ami du vététiste.

Le respect de ces quelques règles devrait vous éviter bien des tracas :

Les principaux types de blessures

Les vététistes sont particulièrement exposés aux risques de chute en raison de la technicité des terrains sur lesquels ils évoluent. Les blessures en cas de chute sont souvent sans gravité (abrasions cutanées, plaies ou contusions mineures) mais elles peuvent être très gênantes pour continuer la pratique du vélo à court terme.

Néanmoins, on observe régulièrement des fractures plus ou moins graves (clavicule, scaphoïde...) et il convient de se protéger convenablement.

La plupart des décès ou séquelles graves chez les cyclistes accidentés sont attribuables à des lésions cérébrales. Il est donc indispensable de porter un casque !

Il serait même criminel de ne pas en équiper les enfants tant le risque est important pour eux.

Les mesures de sécurité

Lors d'une pratique sportive du VTT, il existe essentiellement deux moyens de prévention : la sécurité active (pilotage prudent, entretien du matériel...) pour laquelle vous êtes acteur/actrice et la sécurité passive (protections du pilote, éclairage de nuit...) .

Nous n'allons pas re-développer chaque point en détail dans ces deux sous-rubriques mais vous renvoyer vers d'autres articles écrits précédemment et qui seront plus complets sur les sujets qui nous intéressent.

Les mesures de sécurité actives

Les mesures de sécurité actives sont directement liées à votre comportement. Une bonne préparation de l'itinéraire est conseillée pour éviter les mauvaises surprises. Une fois sur votre bike, vous devez vous hydrater et vous alimenter régulièrement.

Comme pour sortir le samedi soir, c'est tenue correcte exigée ! Vous devez également emporter en fond de sac le minimum de matériel technique nécessaire pour réparer, vous sortir d'une mauvaise passe ou tout simplement prévenir les secours.

Pour le pilotage, observez, anticipez, soyez respectueux des autres, modérez votre allure en fonction du terrain et vous mettrez toutes les chances de votre côté.

Les mesures de sécurité passives

Les mesures de sécurité passives ne dépendent plus de vous mais interviennent en prévention ou lorsque l'erreur de pilotage est commise.

Le minimum que vous pouvez faire est de vous protéger convenablement, en fonction de votre niveau de pratique et d'engagement (pas besoin de partir avec une armure pour une ballade familiale sur un chemin plat). Emportez le matériel de sécurité minimum et vous limiterez la casse en cas de problème.

Pensez toujours à voir et être vu avec un éclairage adapté la nuit et des vêtements clairs. Evitez si possible les routes fréquentées, les accidents mortels dus aux automobilistes imprudents sont malheureusement trop fréquents.

Savoir se protéger soi même, mais aussi protéger les autres

Vous voilà devenu expert(e) pour vous prémunir des principaux risques de blessures, mais avez vous pensé à protéger les autres ?

Avez vous pensé que les autres peuvent aussi vous blesser, notamment en cas de collision avec un véhicule motorisé, un(e) cavalier(e), un animal, un piéton... ?

Logo de la Mountain Bikers Foundation

De ce point de vue, une seule règle : modérez votre vitesse dès lors que la visibilité diminue. Vous devez être en mesure de vous arrêter à tout moment si vous rencontrez un obstacle imprévu.

Au delà de l'aspect purement sécuritaire, c'est aussi une question de respect des autres usagers. Le VTT est sans doute l'activité de pleine nature la plus récente (arrivée bien après la chasse, la randonnée...) et l'équipement du vététiste peut faire peur ou impressionner.

De nombreux sentiers sont régulièrement frappés d'interdictions, souvent par méconnaissance de notre discipline qui est avant tout respectueuse de la nature... lorsque le comportement du pilote est exemplaire.

Certaines associations comme la Mountain Bikers Foundation militent pour défendre les pratiquants, prenez donc connaissance de leurs recommandations, ou mieux, adhérez à l'association.

La MBF, avec ses brigades vertes, entretien également les sentiers, un excellent moyen de prévention des accidents d'une part et de se faire respecter des autres usagers d'autre part.

Licences et assurances

Si la tendance est à la sur-assurance, gardez à l'esprit que les compagnies mettent en place de nombreuses restrictions, notamment pour la pratique des sports à risques dont le mountain bike peut parfois faire partie, en fonction des critères propres à votre assureur.

Cela peut avoir de graves conséquences en cas d'accident sur une assurance de prêt immobilier par exemple. Vérifiez comment vous serez pris en charge et indemnisé(e) en cas d'accident (évacuation, rapatriement du matériel, prise en charge d'un accompagnant...).

L'idéal est sans doute d'être licencié(e) dans un club, auprès de la FFC ou de l'UFOLEP qui proposent des assurances adaptées (au même titre que le CAF par exemple pour l'escalade ou l'alpinisme).

Si cet aspect règlementaire n'évite pas les accidents, il vous permettra de gérer plus sereinement une situation de crise si vous vous blessez. Ne sous-estimez pas ce point, à chacun d'adapter sa protection en fonction de sa sensibilité au risque et de sa situation personnelle (prêt immobilier, chef d'entreprise, santé fragile...).

La sécurité, tout un programme

Vous l'avez compris, pratiquer une activité sportive quelle qu'elle soit demande de prendre un minimum de précautions pour que tout se passe bien. C'est particulièrement vrai pour le vélo tout terrain, notamment pour les disciplines all mountain et le gravity bike (DH, enduro...) qui sont plus engagées.

Libre à vous de retenir dans cet article les points qui vous paraissent importants, nous n'avons pas tous la même conception du risque ni les mêmes craintes.

Souvenez vous simplement qu'il n'y a pas que votre propre sécurité qui est en jeu, il y a également celle des autres usagers de la nature qui partagent votre terrain de jeu, celle des pilotes qui vous accompagnent et la tranquillité d'esprit de vos proches.

Bon ride à tous et à toutes !

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